Les missions du poste
L'objectif de ce projet est de développer des modèles cellulaires et animaux pour étudier une maladie dégénérative du muscle squelettique récemment découverte, la myopathie associée à la protéine PLIN4 (PMID : 32451610). Nous avons récemment montré que cette maladie, qui entraîne une perte de la fonction des muscles squelettique et conduit à la tétraplégie, implique l'agrégation de la protéine périlipine 4 (PLIN4), qui forme des fibrilles amyloïdes - similaires aux protéines impliquées dans les maladies neurodégénératives, telles que l'alpha-synucléine (https://doi.org/10.1101/2025.06.03.657256). PLIN4 est fortement exprimée dans les muscles squelettiques, où elle s'associe à des gouttelettes lipidiques. Nous souhaitons développer un modèle de drosophile pour étudier comment le vieillissement, le régime alimentaire et le métabolisme des lipides spécifiques aux tissus affectent l'agrégation de PLIN4 et la dégénérescence musculaire, dans le but de développer des traitements thérapeutiques pour les patients. D'autres modèles cellulaires (levure bourgeonnante et culture de cellules de mammifères) seront également utilisés dans le projet.
Les candidats intéressés par la poursuite d'une thèse de doctorat sont particulièrement encouragés à poser leur candidature.
Activités
- Construire des mouches transgéniques knock-in exprimant des variantes de protéines humaines dans différents tissus (biologie moléculaire, génétique des mouches)
- Analyse de l'expression et de la localisation des protéines dans les cellules et les tissus à l'aide de la microscopie confocale à fluorescence et d'approches biochimiques et génomiques
- Évaluation de la croissance et des phénotypes comportementaux chez les mouches et autres modèles
- Réalisation d'essais d'agrégation de protéines et d'analyse de lipides
- Analyse quantitative des données
- Analyser les résultats expérimentaux et assurer leur suivi et leur qualité
- Rédiger des rapports expérimentaux et des protocoles.
- Participer à la diffusion des résultats sous forme de publications et de présentations orales.
Compétences
Savoir:
- Diplôme en biologie cellulaire et génétique, biochimie ou biologie quantitative, Master de préférence
- Bonnes connaissances de la microscopie confocale à fluorescence
- Bonnes connaissances des outils bioinformatiques appliqués à la biologie moléculaire, la biochimie, la microscopie et les analyses statistiques
Savoir-faire:
- Connaissance des techniques de routine en biologie moléculaire, biochimie, biologie cellulaire et microscopie par fluorescence
- Optimisation de protocoles expérimentaux
- Organisation et analyse des données, manipulation de logiciels de traitement de données, préparation des figures pour les publications.
- Analyse de la littérature primaire
- Comptes-rendus et présentations des résultats en anglais en réunion d'équipe et réunion des collaborateurs
- Bonne communication en Anglais (écrit et oral)
Savoir-être:
- Rigueur expérimentale et en analyse des données
- Excellent sens de l'organisation.
- Autonomie dans la planification et la gestion des expériences.
- Capacité de raisonnement analytique et quantitative.
- Aisance relationnelle et à travailler en équipe.
Contexte de travail
Le Centre de Recherche en Biologie cellulaire de Montpellier (UMR 5237 entre le CNRS et l’Université de Montpellier) est organisé en 18 équipes de recherche, plateformes technologiques et services communs, et compte environ 150 personnes (chercheurs et enseignants chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs, doctorants et post-doctorants). Le CRBM est connecté avec d’autres instituts dans le même campus où il partage différentes plateformes, dont le plateau d’imagerie MRI équipés des microscopes les plus avancés et d’un personnel dédié.
L'équipe “Cell biology of lipid storage and transfer”, dirigée par Alenka Copic, et composée de 2 chercheurs, 2 ingénieurs et 2 postdocs. Le projet sera mené en étroite collaboration avec l'équipe d'Albert Tsai et d'autres équipes du CRBM, ainsi qu'avec des partenaires en France et en Europe travaillant sur les maladies dégénératives.
Le Centre de Recherche en Biologie cellulaire de Montpellier (UMR 5237 entre le CNRS et l’Université de Montpellier) est organisé en 18 équipes de recherche, plateformes technologiques et services communs, et compte environ 150 personnes (chercheurs et enseignants chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs, doctorants et post-doctorants). Le CRBM est connecté avec d’autres instituts dans le même campus où il partage différentes plateformes, dont le plateau d’imagerie MRI équipés des microscopes les plus avancés et d’un personnel dédié.
L'équipe “Cell biology of lipid storage and transfer”, dirigée par Alenka Copic, et composée de 2 chercheurs, 2 ingénieurs et 2 postdocs. Le projet sera mené en étroite collaboration avec l'équipe d'Albert Tsai et d'autres équipes du CRBM, ainsi qu'avec des partenaires en France et en Europe travaillant sur les maladies dégénératives.
Contraintes et risques
Aucune contrainte ou risque particulier. Des missions en France et/ou en Europe sont envisagées.
Aucune contrainte ou risque particulier. Des missions en France et/ou en Europe sont envisagées.